Il s’agit d’une interface commandée par un PC. C’est donc le PC qui exécute le logiciel  applicatif, autrement dit, qui contient l’intelligence : celle de l’interface peut être limitée au minimum nécessaire à l’exécution des ordres du PC.

L’interface est intégrée au tableau électrique ; le PC peut s’en trouver éloigné de quelques dizaines de mètres. La liaison se fera donc par une ligne série asynchrone RS-232.

Le protocole de ligne doit être aussi simple que possible : le PC, maître, envoie un octet, l’interface, esclave,  répond par un octet. Il n’y a pas de contrôle à ce niveau du protocole.

Le nombre d’entrées/sorties est raisonnablement important, avec une marge d’extension possible confortable, évaluée à un facteur 2 :
 

Entrées logiques (tout ou rien) Entrées analogiques (températures) Sorties logiques Sorties analogiques

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Les entrées logiques sont toutes fournies en niveau TTL ou à partir de contacts secs ; un conditionnement du signal ou une isolation galvanique ne sont pas nécessaires, mais pourront être ajoutés en cas de besoin.

Les valeurs de température sont dans une plage « domestique », soit de +10°C à +40°C pour l’intérieur et de –20°C à +40°C pour l’extérieur. Comme la température peut varier de plusieurs degrés d’un bout à l’autre d’une même pièce, une précision du demi-degré, voire du degré, est largement suffisante : une conversion A/D sur 8 bits convient dans tous les cas. Une erreur systématique de lecture due à une localisation géographique non idéale du capteur ou à une imprécision des circuits de conditionnement du signal est ignorée de l’interface et traitée par le PC.

Les sorties logiques sont prévues pour alimenter des bobines de contacteurs du commerce sous 220V alternatif de quelques watts, soit 10 à 20 mA.

Les sorties analogiques (ou autres sorties exotiques comme la commande de moteurs pas-à-pas), n’ayant pas d’utilité identifiée dans ce projet, n’ont pas été prises en considération, mais doivent pouvoir être ajoutées si besoin.

L’interface (ou le PC) pouvant tomber en panne, il doit pouvoir laisser place à une commande manuelle partielle ou totale à tout moment.

Enfin, le faible coût de réalisation doit être déterminant, sinon, pourquoi bricoler alors qu’on trouve dans le commerce tous les ingrédients nécessaires, dont on n’arrivera certainement pas à approcher la qualité, mais qui ont été conçus pour des usages (et des budgets) professionnels.